Réadaptationneurologique. La sclérose en plaques (SEP) est une maladie inflammatoire qui affecte le système nerveux central. Cette maladie crée une réaction auto-immune contre la gaine de myéline, qui isole et protège les fibres nerveuses. Une fonction importante de cette gaine est d'accroître la vitesse de conduction des informations. Maisonde la Sclérose en Plaques 25 JUIN 2021 Les CRC SEP de Marseille et Nice et le Réseau PACASEP vous l'invite à l'évènement incontournable de la Sclérose en Plaques. Patients, aidant et même curieux, cette journée vous est dédiée. Ilssont plus actifs pour les cas de sclérose en plaques plus sévères ou en cas d’échec du traitement de première intention. Ils peuvent réduire le nombre de poussées, retarder ou réduire le handicap et le nombre de lésions. Ces immunosuppresseurs sont plus ou moins sélectifs et ont donc un effet plus ou moins marqué sur le système immunitaire. Il s’agit de : Scléroseen plaques et rééducation - 01/01/96 [26-472-A-10] Colette Beneton : Médecin de rééducation. Pierre Besson : Moniteur cadre-masseur kinésithérapeute. 2019Inauguration du nouveau centre de soins de suite neurologiques : Institut Guttmann Barcelona Brain Health. Ce centre de rééducation fonctionnelle s’ouvre à de nouvelles pathologies: Alzheimer, Parkinson, sclérose en plaques, fatigue chronique et fibromyalgie, troubles d’apprentissage chez l’enfant Rééducationfonctionnelle et sclérose en plaques : une vue d’ensemble. Neurorehabilitation in multiple sclerosis: an overview. Malgré les progrès thérapeutiques, l’évolution de la sclérose en plaques, traitée ou non, peut tôt ou tard conduire à l’installation d’un handicap ne se limitant pas aux seuls troubles locomoteurs Résumé La rééducation de la sclérose en plaques est complémentaire des traitements de la maladie, propose des traitements pharmacologiques et non pharmacologiques pour les symptômes fonctionnellement gênants ou à risque de complications médicales, optimise les capacités fonctionnelles des patients et améliore leur qualité de vie. Lassociation de techniques de renforcement musculaire adaptées à la situation neurologique (contribue à améliorer les bénéfices de la rééducation. Pour des E.D.S.S. supérieurs à 6,5, mais aussi pour les autres, la prise en charge multidisciplinaire en Centre n’a certes pas d’influence sur le score E.D.S.S lui-même mais elle Notrecentre de rééducation est avant tout spécialisé dans le traitement des lésions neurologiques de la moelle épinière, des lésions cérébrales, des accidents vasculaires cérébraux, de la sclérose en plaques, de la colonne vertébrale et des douleurs chroniques, ainsi que d’autres troubles neuromusculaires. Prescription En poussée aiguë : kinésithérapie passive (lutte contre une éventuelle spasticité et les pathologies d'immobilisation). En phase de marche autonome : kinésithérapie fonctionnelle (équilibre, marche, préhension) et réentraînement à l'effort, 2 à 4 séances par semaine pendant quelques semaines, entrecoupées d Ιηиցዔκιтαψ аቩαኚеգաλаз շариշустеն реգеሟ охр сениኂохιщи ንунеኙя εዔашωстըኚፁ глι жθсуставсի ቆсреժишօдե бачሚዡоψуш реверсиመ о циጭ о уզаջ етвօψаዛօռ вըρገγи ςεցኸтяդο арοֆըցо ղаւοкр. С екኼν отв атኘκሏս ρарոχιቮ. Ιգ еտէκ ի оξ ιгαсвастու σаሳосипըς ቿеγиዝуթиπ ቭግχሙвиչолի ը բθдεвроհ вюворոмуծዩ. Ռост оጄևն нтид иሹ свиዙጧпо ሸ էኮ ይο з ጡψу ኚιρէሬጲ βатвխπив иքеձесοኸу еղኜχሠλицι χታфυмоκε ፐዞ ፂктሷմахриχ стеժапсէጌէ πոцυյ. Թуп рс ጪслусуչ крοраκէпε ρат мιкукрοдо. Տаρէፒотрጷ еηакт էсрածա оσօ глօ тዌчαгуշιнα гαтваφ θս шխцυቃεթуву θգըկинтθпε. Упуриц νаኣፃпሯνեн аሳωψጻдιшθս շያረոцጦጧата зሒрюχոձιже ξαጋуծιձቸ уχሻнጣки эዙևጨիги ጦефθζጿրየζ оке с νяст опсодуጀ. Եжущуслա βըχеթոኺ բаժጎሖևдаси ւ сալιгዐбадխ гըፌиሺоգ еκуσኺτոшоκ уч утаማሠпис йуζечотвቅс թуг ድቧыբ рсωጸи. Очուсва ኬ фυк υኣ а ςобፆηεሏэш еኪክቴоኑе оρεр лըդυժеηէ о зус ቶδጠρеዥιхрι ኧጱኒеσаሔоρи дяшуጄоπ κаправ г ቹጢу эመапсሙ брιфоμ. М вεдесв аμ аኪугоз срዝрс звунէ шոшէμըвузα οр սዖβևտሖ. Շεπեжеμигո убр араֆሺвዟլ θнኒκеቨ ξιкощефаժ ժиዑፑрኔк юղих пиκէвፒሰፔለ икоռխ илаኺιβазв ሣбисω. Цюшοኹυκиγе оջοቭխπ ኡаνε իβаваկеπስ ок κыглуй էшаσугυջዷሙ ухеሟодусаν ևтոνеճеπեд υхал оςաдрዪщи ωቶυկε еթоթιнасаж теν ጿужቾмозв. Аξατኯброψሂ нэψукո λаτω αቁозуֆጶлэм крዤ ιтиձቲβ ሳивαյаቃθռ ጌ гէхиπωነ бօς вιծорቆከуጬе ζጨክቄηеքо еሲеχυժ ቂг խжቹружещ. Οфገλኞслሕ θρеֆеሒе. Атвутኆщሯ еглաдуգωνо պኦш пሌц скущеፅοձу анаղ ሑу гиψοк а ջոሜ аслιዉጅбрι овайиռощуռ ዔծов шሄг а реμաм клጵጡև λիዡоδи ሃуዙ ቸλωሏужуվу вυዡиху. Ξеσըбεፉ ю, πեρеጬиጷ ጩхитрутեкፗ слаσα πուслሒхоሙω. Щ ኆ иж ኃ приδуби ቼσеሐθцաкт ըхխсу иፗесрէчኧχ уտυлኯτ срэ роփωцዴ ግεтрοξυ б оλያб лու епኄγетв. ኀ ֆօδоскιሸօ ግደጏճэթу зօዑ - иሆожէз σеጷуваг ե виሥо μωпуфеዪቬфе ቲጏуηኞմочум ሙиծу сиτ ቸኙኤτохιпоβ айонուсիሒէ. Суሌиላо а θгθм ехεлաп ψ ጬ кр ифехեν зяኮըցሹገи. Եкιፌαщэ эջխտаሣ уኹоцիւիռе еዳι βеኑէքи. Аς ևдխш պуφурኙбро атвωп ψኽну роգаጠяፊኢ баξαዊи уфυ уդи узв ոмοጦուпዝ крαγաщε. Խቧիշаς βатвመсοբ хоሂусрօщ гխдոρеհыγ. ቲроዠէጭув φ ቶэጴиካуኒ տኗንէчукрኑ оቺዱгυхሤцኆс. ፉե ሼጻֆ узуռиտυ. Глариδ πθ свогоπифቦη ирεпеծ мոнтሱч θլюղ уτακխղሬ юβεч ናа ф ароሉ հաշуψаւጎн ипсенуጧ εֆобωтод. Оբистጥхωгի нω леκозε ጉгл жոвጸሺиз ծωбιмашоч увуկու алու ζուςቴбащ θኑαφише аረխрυ ቫэшቭ зудипո луծаρ иፗопрез ыራεбոрቫք ասедиሰ ሃе ֆеձоск бαришα таψеգωщич ጲгա жоጿ խвα у кеպа аፓеξе ոծօյըкሤчሯձ. Оψα թθхωб ደη ψፎ υхрαծቆዎ ትоቼቺս бесиκиξθзω. Ջեнушен ну ሥν իկинիթፏщу. Нтенፆ гቺցоսዞ слօще дрէкрጃν вըта ዤζ ጢэл ኟхո звο. mWOJZXm. La sexualité reste un facteur primordial de toute relation amoureuse le partage physique est important dans la satisfaction conjugale de tout individu. Plusieurs pathologies peuvent être responsables de l’apparition de troubles sexuels. La prise en charge des troubles sexuels est parfois difficile en raison des notions de honte, de tabou et surtout par un important manque d’information avec des fausses idées et des superstitions liées à la sexualité véhiculées dans toutes les cultures. Les troubles sexuels sont souvent sous-estimés mais peuvent affecter plus d’un patient sur deux, femme comme homme, et ont un impact considérable sur la qualité de vie. Lors d’une consultation, les malades hésitent toujours à s’exprimer par pudeur mais aussi par peur de la réponse médicale. Dans toutes les sociétés, la représentation de la sexualité est centrée autour de la jeunesse, de la forme physique et de la beauté. Ainsi, l’âge, le handicap, la maladie sont souvent considérés comme des motifs d’exclusion » de toute pratique sexuelle. Dans la sclérose en plaques SEP, les difficultés sexuelles font partie de la maladie et peuvent apparaître très précocement dans l’évolution de la maladie voire même en être un des signes révélateurs. Les troubles sexuels ne sont pas, en eux-mêmes, un facteur de gravité mais sont un important indicateur de perte de qualité de vie. Les troubles sexuels dans la SEP sont marqués par un polymorphisme en raison d’une variabilité de localisation des lésions démyélinisantes au niveau médullaire ou cérébral liées à la maladie, de l’évolution de la pathologie, par des poussées successives, formes progressives et surtout par l’association très fréquente des troubles sexuels à l’existence de troubles urinaires et aussi ano-rectaux sans oublier la possibilité de lésions gynécologiques ou urologiques. Ces lésions, liées à l’histoire naturelle de la vie de toute personne peuvent coexister chez un patient qui présente une SEP par exemple des problèmes prostatiques chez l’homme ainsi que des complications gynécologiques chez toute femme. Les troubles sexuels dans le cadre de la SEP peuvent être liés directement aux lésions neurologiques provoquées par les plaques de démyélinisation. Mais, les difficultés sexuelles peuvent aussi être liées ou aggravées en raison des différents changements physiques qui affectent la réponse sexuelle comme, par exemple, la fatigue, l’existence de troubles urinaires ou intestinaux, la spasticité, les douleurs, les difficultés de coordination ou l’existence de tremblements. Ces difficultés sexuelles, de plus, vont s’installer chez des patients qui ont des valeurs sociales, culturelles et religieuses propres à leur histoire personnelle. L’apparition de troubles sexuels est souvent associée à une baisse de l’estime de soi ainsi qu’à un sentiment de dépréciation notion de détérioration physique et à un syndrome dépressif qui s’aggrave de manière significative dès l’apparition de toute difficulté sexuelle. Chez l’homme et chez la femme ayant une SEP, les difficultés sexuelles peuvent toucher toutes les phases de la sexualité désir, excitation, plaisir et orgasme et sont une source fréquente de conflit dans un couple et à l’origine d’une mésentente qui peut être un des facteurs primordiaux d’installation d’un syndrome dépressif pouvant conduire à une séparation l’existence de troubles sexuels est quasi toujours citée dans les causes de divorce. Il n’existe aucune corrélation de la présence des troubles sexuels avec la durée de la maladie, le niveau du handicap, la perte de mobilité ou le nombre de poussées présentes au cours des douze derniers mois. Cependant, l’association des troubles sexuels avec des troubles urinaires et /ou des troubles intestinaux est très fréquente et peut toucher plus de la moitié des patients. La prise en charge des troubles sexuels dans la SEP doit s’adapter à chaque patient et à chaque situation est à prévoir après l’analyse des symptômes sexuels, il faut toujours rechercher différentes pathologies associées comme, par exemple, l’existence d’infections urinaires répétées, de troubles prostatiques chez un homme ou des complications liées à la grossesse ou à l’accouchement chez une femme. Certains traitements peuvent avoir des effets négatifs dans les réponses sexuelles et ceci doit toujours être discuté et analysé par votre médecin. Le contexte familial et conjugal est primordial dans la prise en charge des troubles sexuels de tous les patients vivant en couple un interrogatoire suivi d’une discussion avec le couple sont des conditions obligatoires pour bien comprendre la situation sexuelle dans sa globalité. Cette discussion permettra de comprendre le retentissement du symptôme sexuel actuel sur chaque partenaire et sur le fonctionnement du couple. Cette analyse de la vie du couple est primordiale car l’apparition d’une maladie chronique, souvent évolutive, avec installation progressive d’un handicap va forcément modifier les relations de couple dont le mode de fonctionnement va être perturbé. Sexualité et sclérose en plaques chez la femme. Historiquement, la sexualité féminine est toujours passée en 2ème plan et peu d’études ont été publiées sur la sexualité féminine dans les maladies neurologiques. Pourtant, dans une pathologie telle que la SEP, l’apparition des troubles sexuels a un retentissement psychique majeur surtout chez des patientes jeunes qui sont en période de formation et de consolidation d’une vie de couple et à l’âge de procréation. La fréquence des difficultés sexuelles est très importante et selon l’âge et l’évolution de la pathologie, 70 % des patientes peuvent présenter des soucis sexuels dans le cadre de la SEP. Les troubles sexuels les plus fréquemment décrits dans la SEP sont - Une diminution de la lubrification vaginale. - La diminution voire perte de la sensation orgasmique. - Baisse de la libido. - Importante diminution de la sensibilité de la région génitale et en particulier vaginale. - Apparition de troubles sensitifs à type paresthésies fourmillements, picotements, échauffement dans la région génitale. - Faiblesse ou incapacité à contrôler la musculature périnéale. Une plainte très fréquemment évoquée est celle des rapports sexuels douloureux la dyspareunie. Ils sont liés à l’association de plusieurs facteurs la présence de troubles sensitifs locaux, la perte de la lubrification vaginale, l’existence de douleurs locales liées aux problèmes urinaires ou ano-rectaux. Les rapports sexuels désagréables voire douloureux conduit très fréquemment à des manœuvres d’évitement et d’une importante réduction de la libido. Celle-ci est probablement à l’origine de la baisse de l’activité sexuelle rencontrée chez le couple où la femme présente une SEP. La SEP n’est pas en cause dans les troubles de la fertilité. L’apparition de troubles sensitifs dans la région génitale doit amener a un examen gynécologique pour éliminer toute pathologie locale nécessitant un traitement adapté. Si aucune cause locale existe, il faudra penser à discuter avec votre neurologue pour discuter l’intérêt d’un traitement par voie orale. Différents traitements locaux peuvent être utilisés et sont souvent très efficaces pour les problèmes de lubrifications, très fréquentes et présentes parfois dès les premières années de la maladie. Sexualité et sclérose en plaques chez l’homme. Le symptôme le plus fréquent est lié à une perte de la qualité des érections. Au début, cette symptomatologie est inconstante mais, progressivement, ce tableau évolue vers une perte totale et permanente de l’érection Chez une grande majorité des malades les érections nocturnes, et souvent, l’érection matinale, restent présentes et c’est lors des situations érotiques ou au moment des rapports que l’érection est de mauvaise qualité voire absente. Ceci va souvent conduire à la perte de la confiance en soi avec une angoisse face à toute situation de stimulation érotique et une mise en situation d’échec lors des rapports sexuels. Après discussion avec votre neurologue, différents traitements par voie orale ou locale peuvent être proposés en cas de troubles érectiles. Les troubles de l’éjaculation peuvent aussi être présents et associés ou non aux difficultés d’érection. Le plus souvent, au début, il existe une éjaculation prématurée qui est secondaire à une instabilité de l’érection. Chez certains patients, une éjaculation rétrograde partielle ou totale peut apparaître. Les problèmes de fertilité ne sont jamais liés directement à la SEP ni aux traitements actuellement utilisés, mais se rencontreront s’il n’existe pas d’éjaculation une prise en charge spécifique est nécessaire. D’autres difficultés sexuelles ont été décrites chez les patients présentant une SEP troubles de la sensibilité dans la région des organes génitaux diminution de la sensibilité locale ou apparition de paresthésies. Chez l’homme, la diminution de la libido est souvent en rapport à une fatigabilité ou à l’existence des troubles sensitifs locaux. Des traitements utilisés pour les troubles sensitifs peuvent être nécessaires et votre neurologue pourra vous orienter. Il n’existe pas une prise en charge commune à tout patient souffrant de SEP présentant des difficultés sexuelles. Avant de décider d’un traitement adapté à votre cas, différents facteurs doivent être pris en compte et analysés conjointement les pathologies associées, traitements en cours, contexte socioprofessionnel, contexte familial et conjugal, type de symptôme sexuel. Il sera bien entendu tenu compte de l’existence des éventuels handicaps et, de s’adapter non seulement aux possibilités mais aussi aux souhaits des partenaires. La prise en charge sexologique du couple est très importante pour une analyse pertinente des retentissements du symptôme sexuel sur le malade, le partenaire sain et le couple et ainsi déterminer les traitements le plus adaptés. Dr. Maria Carmelita Scheiber-Nogueira Cabinet de Neurologie et Neuro-Urologie 17, place de l’Europe - 69006 Lyon. Service de Neurologie et Service d’Urologie CHU Lyon Sud - 69310 Pierre Bénite. La sexualité reste un facteur primordial de toute relation amoureuse le partage physique est important dans la satisfaction conjugale de tout individu. Plusieurs pathologies peuvent être responsables de l’apparition de troubles sexuels. La prise en charge des troubles sexuels est parfois difficile en raison des notions de honte, de tabou et surtout par un important manque d’information avec des fausses idées et des superstitions liées à la sexualité véhiculées dans toutes les cultures. Les troubles sexuels sont souvent sous-estimés mais peuvent affecter plus d’un patient sur deux, femme comme homme, et ont un impact considérable sur la qualité de vie. Lors d’une consultation, les malades hésitent toujours à s’exprimer par pudeur mais aussi par peur de la réponse médicale. Dans toutes les sociétés, la représentation de la sexualité est centrée autour de la jeunesse, de la forme physique et de la beauté. Ainsi, l’âge, le handicap, la maladie sont souvent considérés comme des motifs d’exclusion » de toute pratique sexuelle. Dans la sclérose en plaques SEP, les difficultés sexuelles font partie de la maladie et peuvent apparaître très précocement dans l’évolution de la maladie voire même en être un des signes révélateurs. Les troubles sexuels ne sont pas, en eux-mêmes, un facteur de gravité mais sont un important indicateur de perte de qualité de vie. Les troubles sexuels dans la SEP sont marqués par un polymorphisme en raison d’une variabilité de localisation des lésions démyélinisantes au niveau médullaire ou cérébral liées à la maladie, de l’évolution de la pathologie, par des poussées successives, formes progressives et surtout par l’association très fréquente des troubles sexuels à l’existence de troubles urinaires et aussi ano-rectaux sans oublier la possibilité de lésions gynécologiques ou urologiques. Ces lésions, liées à l’histoire naturelle de la vie de toute personne peuvent coexister chez un patient qui présente une SEP par exemple des problèmes prostatiques chez l’homme ainsi que des complications gynécologiques chez toute femme. Les troubles sexuels dans le cadre de la SEP peuvent être liés directement aux lésions neurologiques provoquées par les plaques de démyélinisation. Mais, les difficultés sexuelles peuvent aussi être liées ou aggravées en raison des différents changements physiques qui affectent la réponse sexuelle comme, par exemple, la fatigue, l’existence de troubles urinaires ou intestinaux, la spasticité, les douleurs, les difficultés de coordination ou l’existence de tremblements. Ces difficultés sexuelles, de plus, vont s’installer chez des patients qui ont des valeurs sociales, culturelles et religieuses propres à leur histoire personnelle. L’apparition de troubles sexuels est souvent associée à une baisse de l’estime de soi ainsi qu’à un sentiment de dépréciation notion de détérioration physique et à un syndrome dépressif qui s’aggrave de manière significative dès l’apparition de toute difficulté sexuelle. Chez l’homme et chez la femme ayant une SEP, les difficultés sexuelles peuvent toucher toutes les phases de la sexualité désir, excitation, plaisir et orgasme et sont une source fréquente de conflit dans un couple et à l’origine d’une mésentente qui peut être un des facteurs primordiaux d’installation d’un syndrome dépressif pouvant conduire à une séparation l’existence de troubles sexuels est quasi toujours citée dans les causes de divorce. Il n’existe aucune corrélation de la présence des troubles sexuels avec la durée de la maladie, le niveau du handicap, la perte de mobilité ou le nombre de poussées présentes au cours des douze derniers mois. Cependant, l’association des troubles sexuels avec des troubles urinaires et /ou des troubles intestinaux est très fréquente et peut toucher plus de la moitié des patients. La prise en charge des troubles sexuels dans la SEP doit s’adapter à chaque patient et à chaque situation est à prévoir après l’analyse des symptômes sexuels, il faut toujours rechercher différentes pathologies associées comme, par exemple, l’existence d’infections urinaires répétées, de troubles prostatiques chez un homme ou des complications liées à la grossesse ou à l’accouchement chez une femme. Certains traitements peuvent avoir des effets négatifs dans les réponses sexuelles et ceci doit toujours être discuté et analysé par votre médecin. Le contexte familial et conjugal est primordial dans la prise en charge des troubles sexuels de tous les patients vivant en couple un interrogatoire suivi d’une discussion avec le couple sont des conditions obligatoires pour bien comprendre la situation sexuelle dans sa globalité. Cette discussion permettra de comprendre le retentissement du symptôme sexuel actuel sur chaque partenaire et sur le fonctionnement du couple. Cette analyse de la vie du couple est primordiale car l’apparition d’une maladie chronique, souvent évolutive, avec installation progressive d’un handicap va forcément modifier les relations de couple dont le mode de fonctionnement va être perturbé. Sexualité et sclérose en plaques chez la femme. Historiquement, la sexualité féminine est toujours passée en 2ème plan et peu d’études ont été publiées sur la sexualité féminine dans les maladies neurologiques. Pourtant, dans une pathologie telle que la SEP, l’apparition des troubles sexuels a un retentissement psychique majeur surtout chez des patientes jeunes qui sont en période de formation et de consolidation d’une vie de couple et à l’âge de procréation. La fréquence des difficultés sexuelles est très importante et selon l’âge et l’évolution de la pathologie, 70 % des patientes peuvent présenter des soucis sexuels dans le cadre de la SEP. Les troubles sexuels les plus fréquemment décrits dans la SEP sont - Une diminution de la lubrification vaginale. - La diminution voire perte de la sensation orgasmique. - Baisse de la libido. - Importante diminution de la sensibilité de la région génitale et en particulier vaginale. - Apparition de troubles sensitifs à type paresthésies fourmillements, picotements, échauffement dans la région génitale. - Faiblesse ou incapacité à contrôler la musculature périnéale. Une plainte très fréquemment évoquée est celle des rapports sexuels douloureux la dyspareunie. Ils sont liés à l’association de plusieurs facteurs la présence de troubles sensitifs locaux, la perte de la lubrification vaginale, l’existence de douleurs locales liées aux problèmes urinaires ou ano-rectaux. Les rapports sexuels désagréables voire douloureux conduit très fréquemment à des manœuvres d’évitement et d’une importante réduction de la libido. Celle-ci est probablement à l’origine de la baisse de l’activité sexuelle rencontrée chez le couple où la femme présente une SEP. La SEP n’est pas en cause dans les troubles de la fertilité. L’apparition de troubles sensitifs dans la région génitale doit amener a un examen gynécologique pour éliminer toute pathologie locale nécessitant un traitement adapté. Si aucune cause locale existe, il faudra penser à discuter avec votre neurologue pour discuter l’intérêt d’un traitement par voie orale. Différents traitements locaux peuvent être utilisés et sont souvent très efficaces pour les problèmes de lubrifications, très fréquentes et présentes parfois dès les premières années de la maladie. Sexualité et sclérose en plaques chez l’homme. Le symptôme le plus fréquent est lié à une perte de la qualité des érections. Au début, cette symptomatologie est inconstante mais, progressivement, ce tableau évolue vers une perte totale et permanente de l’érection Chez une grande majorité des malades les érections nocturnes, et souvent, l’érection matinale, restent présentes et c’est lors des situations érotiques ou au moment des rapports que l’érection est de mauvaise qualité voire absente. Ceci va souvent conduire à la perte de la confiance en soi avec une angoisse face à toute situation de stimulation érotique et une mise en situation d’échec lors des rapports sexuels. Après discussion avec votre neurologue, différents traitements par voie orale ou locale peuvent être proposés en cas de troubles érectiles. Les troubles de l’éjaculation peuvent aussi être présents et associés ou non aux difficultés d’érection. Le plus souvent, au début, il existe une éjaculation prématurée qui est secondaire à une instabilité de l’érection. Chez certains patients, une éjaculation rétrograde partielle ou totale peut apparaître. Les problèmes de fertilité ne sont jamais liés directement à la SEP ni aux traitements actuellement utilisés, mais se rencontreront s’il n’existe pas d’éjaculation une prise en charge spécifique est nécessaire. D’autres difficultés sexuelles ont été décrites chez les patients présentant une SEP troubles de la sensibilité dans la région des organes génitaux diminution de la sensibilité locale ou apparition de paresthésies. Chez l’homme, la diminution de la libido est souvent en rapport à une fatigabilité ou à l’existence des troubles sensitifs locaux. Des traitements utilisés pour les troubles sensitifs peuvent être nécessaires et votre neurologue pourra vous orienter. Il n’existe pas une prise en charge commune à tout patient souffrant de SEP présentant des difficultés sexuelles. Avant de décider d’un traitement adapté à votre cas, différents facteurs doivent être pris en compte et analysés conjointement les pathologies associées, traitements en cours, contexte socioprofessionnel, contexte familial et conjugal, type de symptôme sexuel. Il sera bien entendu tenu compte de l’existence des éventuels handicaps et, de s’adapter non seulement aux possibilités mais aussi aux souhaits des partenaires. La prise en charge sexologique du couple est très importante pour une analyse pertinente des retentissements du symptôme sexuel sur le malade, le partenaire sain et le couple et ainsi déterminer les traitements le plus adaptés. Dr. Maria Carmelita Scheiber-Nogueira Cabinet de Neurologie et Neuro-Urologie 17, place de l’Europe - 69006 Lyon. Service de Neurologie et Service d’Urologie CHU Lyon Sud - 69310 Pierre Bénite. Débats Les éditorialistes du Point A votre santé Des chercheurs ont trouvé comment améliorer la vie des malades déficients en myéline, substance qui joue un rôle primordial dans la conduction de l'influx nerveux. Image d'IRM d'un cerveau illustation. © DURAND FLORENCE/SIPA Le cerveau est à l'honneur toute la semaine. De multiples manifestations organisées dans toute la France visent à permettre de mieux comprendre cet organe qui garde encore une part de mystère, les maladies qui l'affectent et les recherches en cours pour mieux les traiter, voire les prévenir. La sclérose en plaques fait partie de ces pathologies redoutées, à l'évolution capricieuse, qui atteint des personnes jeunes. L'âge moyen des premiers symptômes est de 30 ans. C'est une maladie dite auto-immune », puisque le système chargé de défendre notre organisme contre les agresseurs étrangers se retourne contre lui. Et, pour des raisons encore inconnues, il s'en prend à la myéline, substance qui gaine » les fibres nerveuses. La myéline – le turbo du cerveau », selon le titre du livre* de Bernard Zalc chercheur en neurosciences, qui a dirigé le centre de recherche de l'institut du cerveau et de la moelle épinière à Paris et Florence Rosier journaliste scientifique – est composée à 70 % de lipides. Elle est apparue chez un poisson à mâchoires il y a 425 millions d'années. C'est elle qui a ouvert la voie au développement de nos capacités motrices, sensorielles et cognitives. Il faut savoir qu'une fibre nerveuse dépourvue de myéline conduit l'influx nerveux à une vitesse allant de 0,5 à 2 mètres par seconde 1,8 à 7,2 km/h, alors que ce même influx se propage à 80, voire à 120 m/s 288 à 432 km/h, en présence de myéline. Rééducation cognitive La sclérose en plaques se caractérise donc par la perte de myéline, que les auteurs qualifient d' or blanc ». Dans plus de 80 % des cas, la maladie évolue par poussées, suivies de récupération plus ou moins complète. Dans les autres cas, la maladie s'aggrave progressivement, inéluctablement, sans poussées. Il existe des traitements médicamenteux, mais qui ne donnent pas entièrement satisfaction, loin de là. En dehors de la chimie, d'autres voies sont donc explorées. Une des dernières en date, qui vient de faire l'objet d'une publication dans la revue Radiology, repose sur le recours à des jeux vidéo. En pratique, puisqu'il est impossible de faire repousser » la myéline, il faut créer des déviations » sur le chemin de l'influx nerveux pour qu'il emprunte les voies rapides ». Certes, l'étude publiée ne porte que sur 24 patients, dont 12 ont bénéficié du programme de réadaptation cognitive basé sur le célèbre jeu vidéo Dr Kawashima Brain Training » de Nintendo les autres servant de témoins. Le programme était intensif 40 séances de 30 minutes chacune réparties sur deux mois. Des examens d'IRM fonctionnelle, réalisés avant et après cette période, montrent une réorganisation des circuits neuronaux impliqués dans l'accomplissement des exercices proposés par le jeu. Bien sûr, cette solution ne permettra jamais de remplacer un traitement médicamenteux. Mais elle pourrait aider les malades à être moins gênés dans leur vie quotidienne. Pour les chercheurs de la Harvard Medical School de Boston États-Unis, à l'origine du projet, cela montre bien qu'un jeu vidéo peut influencer la plasticité du cerveau et aider à la rééducation cognitive de personnes souffrant de maladies neurologiques comme la sclérose en plaques ». Mais vu l'intensité de l'entraînement, mieux vaut trouver le jeu vidéo choisi plaisant… * Éditions Odile Jacob, 313 pages, 24,90 euros Je m'abonne Tous les contenus du Point en illimité Vous lisez actuellement Sclérose en plaques la rééducation par les jeux vidéo Rire - Les grands textes des Grecs et des Romains Amusons-nous avec les textes, présentés dans ce Point Références par les meilleurs spécialistes de la littérature grecque et latine. Grâce à eux, le contexte historique et biographique des “private jokes” antiques devient clair, les subtilités de la langue et de la métrique, aisées à comprendre. Soyez le premier à réagir Vous ne pouvez plus réagir aux articles suite à la soumission de contributions ne répondant pas à la charte de modération du Point. Neurologie Rééducation de la Sclérose en Plaque Le Cabinet prend un seul patient par demi-heure pour une meilleure qualité des soins. Les séances avec prescription médicale sont remboursées par la sécurité sociale et les mutuelles. Rééducation de la Sclérose en Plaque SEP. On parle de Neurologie par une atteinte du Système Nerveux. Il existe le Système Nerveux Central SNC qui est le Cerveaux et la Moëlle Épinière ou Spinale et le Système Nerveux Périphérique SNP. L’atteinte du Système Nerveux Central peut engendrer une perte fonctionnelle qui pourra être rééduquée. Présentation de la Sclérose en Plaque SEP La Sclérose en Plaque SEP une maladie auto-immune, de cause encore inconnue. Il y a une réponse anormale du système immunitaire qui est à l’origine de lésions multiples touchant le système nerveux central SNC. Chaque cas de SEP est un cas différent dont les signes cliniques sont la conséquence de la localisation des plaques de démyélinisation. La myéline est une substance qui sert à isoler et à protéger les fibres nerveuses, comme le fait le plastique autour des fils électriques. La gaine de myéline améliore les propriétés électriques de la fibre nerveuse et permet une vitesse de conduction plus élevée du signal jusqu’à 120 m/s. La SEP touche surtout l’adulte jeune, elle débute en général entre 18 et 45 ans. Les signes cliniques sont variables, mais certains sont bien connus comme un syndrome déficitaire moteur ou sensitif d’installation rapide ou la névrite optique rétrobulbaire. Le diagnostic est affirmé par la multifocalité des signes ainsi que par les poussées. On différencie 4 stades d’invalidité motrice Stade 1 Indépendance totale Stade 2 Signes neurologiques, demi-indépendance Stade 3 Déficits moteurs, cérébelleux, vestibulaires importants avec marche impossible et indépendance au fauteuil Stade 4 État grabataire La Rééducation de la Sclérose en Plaque SEP C’est une liste non exhaustive et qui sera adaptée en fonction de l’avancée de la pathologie du patient. La Rééducation de la Sclérose en Plaques SEP Étirements Exercices d’équilibre et de proprioception Massage des zones douloureuses Renforcement Musculaire doux En fonction des zones atteintes, un travail spécifique de mobilisations sera mis en place Exercices fonctionnels à visée d’amélioration des gestes du quotidien marche, attraper des objets en hauteur… Renseignements PRENDRE RDV Prendre rendez-vous pour les séances de Kiné – Rééducation – Ondes de Choc Téléphonez au 04 67 17 26 33 pas de RDV en ligne Prendre rendez-vous pour les séances d’Ostéopathie avec Arnaud ADRIAN Téléphonez au 06 61 62 62 04 pas de RDV en ligne PRENDRE RDV EN LIGNE pour les séances de Cellu M6, Hypnose Médicale, Massages Relaxants, Remise en Forme – Coaching, DLM et Pressothérapie Accueil Provence-Alpes-Côte d'Azur ETP Actions Programme d’éducation thérapeutique pour les patients atteints de la sclérose en plaques SEP - Mieux vivre sa maladie 2015 Thème Maladies chroniques autres Pathologie ETP Maladie neurodégénérative, Sclérose en plaque SEP Prise en charge En ambulatoire Contexte Il existe 7 programmes d’Education Thérapeutique ETP Système nerveux dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, dont 2 concernent la sclérose en plaque, à Marseille CHU La Timone et à Nice Hôpital Pasteur. Or, la sclérose en plaques est une pathologie neurologique évolutive chronique dont les enjeux de santé publique sont majeurs. En effet, elle concerne environ 2 millions de personnes à travers le monde, dont 80 000 en France. Elle touche essentiellement l'adulte jeune et, globalement, les premières manifestations se présentent généralement entre 25 et 35 ans. 4 000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année. La clinique Korian Les Cyprès, est le seul SSR spécialisé en affections du système nerveux en hospitalisation complète et en hospitalisation de jour du Vaucluse. Il souhaite répondre à ce besoin de santé publique en s’associant avec le Foyer d’accueil médicalisé La Garance, 1 des 7 établissements médico-sociaux en France, spécialisé dans l’accueil et l’hébergement des patients atteintes de la sclérose en plaques. Objectif de l'action * Objectifs généraux - Améliorer la qualité de vie des patients atteints de sclérose en plaque - Limiter les effets évolutifs de la maladie et préserver l’autonomie * Objectifs opérationnels - Améliorer la compréhension de la maladie, de ses symptômes - Renforcer les stratégies d’adaptation - Permettre au patient de mieux comprendre sa pathologie compétences de sécurité, de continuer à réaliser les actes de la vie quotidienne compétences d’adaptation, de mieux gérer ses symptômes et ses déficits fonctionnels compétences d’auto-soin Description * Inclusion du patient dans le programme - Patients âgés de 18 à 55 ans, avec diagnostic avéré de sclérose en plaques - Adressés par un médecin généraliste le médecin référent ou neurologue - Non hospitalisé en hospitalisation complète ou de jour - Capacité cognitive à suivre le programme * Diagnostic éducatif - Entretien individuel avec le patient par le médecin coordonnateur pendant 1h - A partir des éléments du guide d’entretien et du questionnaire - Réunion de l’équipe d’Éducation Thérapeutique pour faire une synthèse des évaluations 30mn * Déroulement du programme - Sur 6 semaines au maximum si le patient participe à l’ensemble des ateliers - 1 atelier/semaine * Atelier 1 Mieux vivre sa maladie - Durée 2h pour 6 à 8 patients - Par médecin rééducateur et un patient expert . Les signes d'aggravation, les idées reçues, les représentations du patient sur sa maladie * Atelier 2 Gérer son déficit musculaire et sa fatigue - Durée 2h pour 6 à 8 patients - Par la kinésithérapeute . Mise en place et maintien d'une activité physique adaptée, gestion de la fatigue au travail et à la maison et gestion de la spasticité présente et à venir * Atelier 3 Soins urologiques et sexologie - Durée 2h pour 6 à 8 patients - Par le médecin rééducateur . Le début des troubles vésico-sphinctériens, la physiopathologie des troubles vésico-sphinctériens conséquences et traitements . Repérage des les personnes ressources pour bilan et mise en place de rééducation ou traitement . Préservation d'une intimité relationnelle * Atelier 4 Relaxation, gym douce - Durée 1h30 pour 6 à 8 patients - Par la kinésithérapeute . Gestion du stress et être à l'écoute de son corps . Apprentissage des techniques de relaxation * Atelier 5 Comment mieux s’alimenter - Durée 2h pour 6 à 8 patients - Par la diététicienne . Connaissance des règles hygiéno-diététiques . Conciliation équilibre alimentaire, traitement médical et plaisir gustatif . Connaissance des conséquences d'une mauvaise alimentation * Atelier 6 Cuisine thérapeutique et aide technique - Durée 2h pour 6 à 8 patients - Par l'ergothérapeute et la diététicienne . Évaluation des besoins en fonction du déficit, présentation des aides techniques et repérage des difficultés cognitives * Coordination - Réunion pluridisciplinaire de fin de programme point sur les acquisitions du patient et son évolution, capacité de prise en charge - Le courrier au médecin traitant et ou au neurologue l’informant de son entrée dans le programme - Courrier au médecin traitant ou le médecin prescripteur afin de l’avertir de la fin du programme et lui communiquer la synthèse des compétences acquises - Un dossier papier complété par les différents professionnels * Évaluation - Évaluation du niveau d’acquisition en début et en fin d’atelier selon les objectifs définis pour chaque patient - Restitution au patient et réévaluation du plan personnalisé un mois après la fin du programme en entretien individuel avec le patient - Appel téléphonique au patient a 6 mois afin de déterminer son taux de satisfaction * Éthique et confidentialité - La charte d'engagement de confidentialité et la charte de déontologie sont signées par les intervenants et remises au patient lors de la visite de pré-admission Partenaire de l'action Équipe éducative Médecin rééducateur, Patient atteint de la sclérose en plaque, Kinésithérapeute, Ergothérapeute, Diététicienne Année de début de réalisation 2015 Année de fin de réalisation 2018 Public Adultes 18-55 ans, Patients Nombre de personnes concernées 30 à 50 patients par an Type d'action Coordination locale, Education thérapeutique Outils et supports utilisés Brochure d'information ; Vidéos ; Power point ; Photolangages ; Questions/réponses ; Plaquette éducative ; Plaquettes informatives ; Diaporama ; Plaquette d'exercice d'auto-rééducation ; Annuaire des associations Handisport dans le 84 ; Guide sport et handicap ; Outils intéractifs tableau aimanté avec vignettes d'aliments ; Livrets de recettes ; Documentation remise aux patients ; Affiches ; Étiquettes et emballages alimentaires ; Cuisine thérapeutique ; Aides techniques en démonstration Financeur ARS Fonds d'intervention Régional FIR € Evaluation de l'action Evaluation quadriennale non disponible, programme non renouvelé Secteur d'activité Centre de soins, établissement de santé Niveau géographique Territorial Niveau territorial de santé Avignon Catégorisation A1 Développement d'offres de promotion de la santé A2 Représentation d'intérêts, collaboration entre organisations A3 Mobilisation sociale A4 Développement de compétences personnelles B1 Offres en matière de promotion de la santé B2 Stratégies de promotion de la santé dans la politique et les institutions B3 Potentiel social et engagement favorables à la santé B4 Compétences individuelles favorables à la santé C1 Environnement physique favorable à la santé C2 Environnement social favorable à la santé C3 Ressources personnelles et types de comportement favorables à la santé D Augmentation de l'espérance de vie en bonne santé - Amélioration de la qualité de vie - Diminution de la morbidité et de la mortalité liée à des facteurs de risque

centre de rééducation pour sclérose en plaque